audit energetique qu’est ce que c est ?

I. ― L’audit énergétique défini à l’article R. 134-14 du code de la construction et de l’habitation comprend, pour chaque bâtiment de la copropriété, l’estimation de la consommation annuelle d’énergie du bâtiment liée au chauffage, au refroidissement, à la production d’eau chaude sanitaire, à l’éclairage et à la ventilation.
Cette estimation s’appuie sur les factures énergétiques de l’installation collective de chauffage ou de refroidissement et des équipements communs des trois dernières années ainsi que des contrats de fourniture d’énergie associés. Elle intègre des redressements climatiques et s’accompagne d’une analyse, sur les trois dernières années de l’évolution des consommations énergétiques.
Dans le cas où l’installation collective de chauffage sert à la production d’eau chaude sanitaire, l’audit énergétique s’appuie également sur les relevés des compteurs individuels et collectifs d’eau chaude et d’eau froide, si ces relevés existent.
Les consommations énergétiques des équipements privatifs sont évaluées à la suite des visites réalisées dans les conditions de l’article 3 du présent arrêté et des questionnaires définis à l’article 4. Le cas échéant, ces consommations sont déterminées par une méthode permettant d’estimer les consommations réelles sur la base des températures de consigne, des scenarii d’occupation, du climat et de la performance énergétique du bâtiment.
II. ― Le bilan énergétique du bâtiment s’appuie sur les données géométriques extraites des plans fournis par le syndic. Ces données permettent notamment de déterminer la quantité annuelle d’énergie primaire consommée rapportée à la surface du bâtiment.

Dérogation RT 2012 pour les logements collectifs : nouveau report de 3 ans

Dérogation RT 2012 pour les logements collectifs : nouveau report de 3 ans

jeudi 20 novembre 2014

 

Elle devait prendre fin le 1er janvier 2015, selon l’arrêté d’application du 11 octobre 2011 : la dérogation au respect de la RT 2012 pour les logements collectifs sera prolongée de 3 ans, jusqu’au 1er janvier 2018. C’est en tout cas ce qu’a annoncé le Premier ministre Manuel Valls le 20 novembre, devant 700 entrepreneurs du bâtiment réunis pour le 3ème Sommet de la Construction de la FFB. Alors que le projet de la loi sur la transition énergétique, adopté par les députés mi-octobre, inclut nombre de dispositions favorables à la diminution de la consommation énergétique du secteur d’ici 2020, les maîtres d’ouvrage de logements collectifs disposeront encore de trois années pour faire construire des logements affichant une consommation énergétique conventionnelle maximum de 57, 5 kWh/m2.an (hors modulation de zones climatiques).

Un quart des logements français « difficiles à chauffer »

Un quart des logements français « difficiles à chauffer »

lundi 24 novembre 2014 , par Christophe Demay


34,7 millions de logements, c’est le nombre de logements en France au 1er janvier 2014, selon l’Insee. En une année, le parc hexagonal a ainsi gagné 1,1% : soit plus de 350 000 logements supplémentaires. Dans son ouvrage diffusé en novembre, « France, Portrait social, édition 2014 », l’Insee compile de nombreuses statistiques récentes. En matière de logement, on apprend encore que le parc hexagonal est composé à 82,9% de résidences principales, que 57,6% des ménages sont propriétaires de leur logement et que 17,6% des ménages sont logés dans le parc social.

L’Insee fournit aussi quelques données sur l’état de ce parc. En 2012, 1,4 million de logements (environ 5%) ne disposaient pas de chauffage central ou électrique, tandis que 6,7 millions de logements (24%) étaient considérés par leurs occupants comme « difficiles ou trop coûteux à chauffer ». Près de 12% de logements « présentent des fuites dans la toiture, ont des murs ou des sols humides ou bien encore des moisissures dans les cadres de fenêtre ou au sol ».

Enfin, en 2012, le marché de l’acquisition dans l’ancien a représenté 161,1 milliards d’euros (180,8 Md€ en 2011). En y ajoutant les travaux (47,4 Md€) ou les investissements dans le neuf (76,7 Md€), les dépenses de l’activité immobilière ont pesé 285,2 milliards d’euros en 2012 en France.